A MÉDITER

« Imaginez un arbre, un arbre magnifique.
Un arbre possédant un nombre incalculable de feuilles.
Imaginez que vous décidiez de vous délaisser de ses feuilles, afin de laisser le passage libre au soleil.
Une par une, consciencieusement, vous prenez le temps de saisir chaque feuille.
Vous ôtez respectueusement chacun de ces obstacles au passage de la lumière.
Et, quand vous pensez avoir terminé votre travail, vous constatez que de nouvelles feuilles sont apparues.
Continuellement, l’arbre a créé de nouvelles feuilles.
Dès qu’une feuille est enlevée, l’arbre est à l’œuvre afin d’en créer une nouvelle.
C’est le processus de vie.
Au moment où vous arrachez une feuille, d’autres sont déjà en train de repousser. »

« Les deux phases du gong.

Savez-vous que le tintement du gong se passe en deux temps.

Lorsque l’on frappe le gong, c’est la première phase.

En étudiant spécifiquement cette étape, nous pouvons nous apercevoir que à ce moment précis, le son du gong n’est pas encore présent.

Cela peut être interprété comme un moment de connexion, entre des matières inertes que sont celle du maillet et celle du gong. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas encore le doux son bien connu du gong.

La vibration sonore apparaît juste après le coup de maillet. 

Nous pouvons appeler cette phase la résonance du gong.

Il faut remarquer que cette résonance est dépendante de l’environnement. Divers éléments vont influencer la vibration, comme par exemple l’air, le coussin, le maillet, l’humidité ambiante, la force du coup de maillet ... etc.

Ce moment de résonance est la révélation de la présence du son.
C'est a l'émergence du son du gong, que l'on prend conscience que tout est lié.
Car tout est un. »